Nos ancêtres les Gaulois

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Le Monument à Vercingétorix d’Aimé Millet (1865) à Alésia (Alise-Sainte-Reine) : ceci est-il un Gaulois ?

Les Gaulois reviennent régulièrement dans l’actualité politique, ces jours-ci par la Une grandiloquente de Valeurs actuelles, il y quelques semaines à l’occasion du discours du président Macron au Danemark, où il a cru bon d’insulter – à nouveau – les Français en les assimilant à une caricature grotesque de « Gaulois réfractaires au changement ».

Le Gaulois est ainsi une figure récurrente dans le débat public et ses apparitions se font presque toujours dans le cadre de controverses.

La plus fréquente est l’éternelle polémique sur l’expression « nos ancêtres les Gaulois », que les uns revendiquent et que les autres contestent. Malheureusement, ni les uns ni les autres ne se posent la bonne question. Car on se demande en général qui a le droit d’invoquer des ancêtres gaulois mais jamais qui sont ces fameux Gaulois dont on parle.

Il y a en effet plusieurs sortes de Gaulois.

D’abord, bien sûr, les Gaulois historiques, ceux qui ont vraiment existé. C’est un peuple celte dont les diverses tribus se sont distinguées par des razzias en Italie (dont la fameuse prise de Rome en 390 av. J.-C.) ou en Grèce (prise de Delphes en 279 av. J.-C.) et dont un groupe s’est même fixé en Anatolie, actuelle Turquie, sous le nom de Galates ; nous avons d’ailleurs conservé la lettre que, au Ier siècle de notre ère, saint Paul écrivit à la communauté chrétienne qui s’était formée en leur sein. Installés en nombre sur le territoire de l’actuelle France et du nord de l’Italie (que les Romains appelaient la Gaule cisalpine, puisqu’elle était de leur côté des Alpes), les Gaulois y ont développé une civilisation brillante mais presque exclusivement orale, malheureusement pour leur postérité et à la grande joie de tous les rêveurs imaginatifs.

Nous n’avons gardé que quelques bribes de textes gaulois écrits. La science des druides ne devait s’apprendre que de bouche à oreille et l’emploi de l’écriture était limité chez les Gaulois, comme chez tous les Celtes, et en particulier proscrit pour retranscrire les faits religieux, les mythes et les légendes. Vaincus par les légions romaines, les Gaulois ont fini par perdre leur langue et leur culture pour s’intégrer à la civilisation de leurs conquérants. Il n’est bientôt resté que des traces (quelques mots de la langue commune, des noms de lieu, le tonneau, la prépondérance du dieu Mercure dans la pratique religieuse…) parfois à peine perceptibles de l’identité de ce peuple qui avait fait trembler la Méditerranée. Sur le territoire français, les places-fortes des Gaulois nous ont légué un grand nombre de nos villes modernes, avec parfois un déplacement du site urbain de quelques kilomètres par les Romains. Il n’est pas rare qu’une ville porte encore aujourd’hui non pas son nom romain mais le nom du peuple gaulois dont elle était la capitale : Paris des Parisii, Reims des Rèmes, Soissons des Suessions, etc.

Les historiens et les archéologues travaillent tous les jours à mieux nous faire connaître les Gaulois tels qu’ils étaient vraiment. La tâche est d’autant plus difficile que l’immense majorité de nos connaissances historiques à leur sujet vient de ce qu’en ont dit leurs ennemis, à commencer par César. Ce sont des témoins par définition fort peu impartiaux et les objectifs de César dans son œuvre n’ont rien de documentaire et tout de politique, son livre s’inscrivant dans sa stratégie de communication pour la conquête du pouvoir à Rome. Les spécialistes discutent encore de nombreux points obscurs et de l’interprétation à donner à ce que l’on sait. Par exemple, le degré d’unité politique des Gaulois donne encore lieu à des discussions importantes. Certains historiens (particulièrement au XIXe et au début du XXe siècle, on pense à Camille Jullian) avaient évoqué une nation gauloise très unie et d’autres au contraire ont insisté sur les divisions entre Gaulois, jusqu’à dire que c’était César qui avait « inventé » la Gaule (c’est la thèse de Christian Goubinau). Actuellement, les chercheurs s’accordent pour la plupart à dire que les Gaulois avaient le sentiment de leur unité et des structures communes mais qu’ils étaient loin de former un État au sens moderne du terme.

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Les Gaulois du XIXe siècle : Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, par Lionel Royer, 1899, musée Crozatier du Puy-en-Velay.

Mais l’erreur qu’on fait trop souvent est de croire que ces Gaulois réels seraient les seuls à avoir marqué l’histoire de France et donc les seuls à prendre en compte. Car, ce qui fait des Gaulois nos ancêtres, ce n’est pas tellement le fait qu’une partie non négligeable de la population française actuelle a très certainement des ancêtres gaulois (à vrai dire, vu l’ampleur des mouvements de population depuis l’Antiquité, autour de la Méditerranée, à peu près tout le monde a des ancêtres gaulois même si, évidemment, personne n’a que des ancêtres gaulois), c’est le fait que nous inscrivons volontairement notre histoire dans la suite de la leur et que nous nous servons d’eux. Quand nous disons « nos ancêtres les Gaulois », nous ne constatons pas un fait historique, nous créons un lien politique et culturel entre nous et les Gaulois. Et, souvent, nous créons par la même occasion les Gaulois qui nous arrangent.

Il existe un exemple célèbre du heurt entre les Gaulois réels et les Gaulois que nous nous fabriquons : c’est la querelle autour du site d’Alésia. En effet, on doit aux historiens du Second Empire l’identification  du lieu de la bataille, à Alise-Sainte-Reine en Bourgogne. Napoléon III, passionné par la figure de César et les débuts de l’archéologie nationale en France, s’intéressait à la guerre des Gaules et fit ériger le fameux monument à Vercingétorix. Notons au passage que le Gaulois qui y est représenté ne ressemble pas du tout au vrai Vercingétorix mais à ce qu’en imaginaient les hommes du XIXe siècle (et c’est sensiblement différent). Or, la IIIe République ne voulait pas dépendre de l’empereur déchu pour une figure symbolique aussi importante que Vercingétorix. Tout a été fait pour tenter de prouver que le site d’Alésia était ailleurs que là où Badinguet l’avait vu et c’est ainsi que la France s’est créé une querelle académique sur plusieurs décennies. Aujourd’hui, plus aucun historien sérieux ne conteste le site d’Alise-Sainte-Reine mais on voit à quel point les intérêts et les enjeux modernes sont au cœur de notre perception des Gaulois.

Ainsi, si l’école de la IIIe République faisait apprendre aux enfants des colonies lointaines « nos ancêtres les Gaulois », ce n’était pas par bêtise. C’était dans l’idée que celui qui devient Français partage tout l’héritage de la France et peut lui aussi avoir part à ce lien qui unit les Français et les Gaulois. Il ne s’agit pas d’un lien génétique, biologique, subi, mais d’un lien politique, culturel, volontaire, qui renforce la cohésion de la nation actuelle en l’ancrant dans une longue histoire commune d’autant plus cohérente et solide qu’elle est légèrement (voire fortement) mythifiée. Le mot le plus important de l’expression « nos ancêtres les Gaulois », ce n’est pas « Gaulois », c’est « nos ».

Beaucoup de peuples anciens ne sont appelés « nos ancêtres » par personne. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de descendants mais que personne, aujourd’hui, ne revendique leur héritage. Il en va ainsi des Galates, par exemple, de même que de la plupart des peuples anciens d’Anatolie : les Turcs ne construisent pas leur identité nationale en allant puiser leurs origines chez les Galates, les Phrygiens, les Lydiens ou les Pamphyliens. Au contraire, les Français n’ont jamais complètement oublié les Gaulois. Parce qu’il s’agissait d’un peuple à la fois connu et inconnu, ayant existé mais dont on ne savait pas tout, longuement décrit par César (auteur de référence très lu à toutes les époques) mais d’une façon politiquement orientée et non objective, les Gaulois sont devenus des ancêtres mythiques, légendaires et donc très pratiques car parfaitement adaptables au récit national du moment. On parle souvent de la mise en valeur de Vercingétorix, le glorieux vaincu, par la IIIe République naissante. C’est exact et le jeune régime encore fragile s’est amplement servi des Gaulois pour revivifier le sentiment national après l’humiliante défaite de 1870. Au XXe siècle, dans une des plus célèbres bandes dessinées du pays, les Gaulois ont servi à projeter sur le mode humoristique les caractéristiques des Français. C’est le jeu permanent entre les références antiques et modernes qui fait une grande partie du charme d’Astérix. Et, à bien des égards, les Gaulois d’Astérix sont plus importants dans l’imaginaire des Français d’aujourd’hui que les Gaulois réels.

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Il est possible que des allusions à un Corse célèbre mais pas très antique se soient glissées dans cette image : les retrouveras-tu ?

Dans notre culture populaire, un certain nombre de traits de caractères des Gaulois sont censés expliquer ceux des Français, particulièrement dans le rapport aux repas et à la gent féminine. Et aussi, si on en croit le président de la République, dans l’attitude face aux changements… Mais les gauloiseries ont-elles quoi que ce soit de réellement gaulois ? Est-ce que les Gaulois réels se reconnaîtraient dans ce portrait qu’on fait d’eux ? Rien n’est moins sûr !

D’autant que ce portrait est loin d’être le seul.

Il faut remonter plus haut que l’époque contemporaine pour mieux comprendre à quel point les caractéristiques des Gaulois ont pu être revisitées en fonction des besoins. Au XVIIIe siècle, Boulainvilliers avança par exemple une théorie selon laquelle le tiers-État descendait des Gallo-Romains et la noblesse des envahisseurs germaniques. Cette théorie, bien évidemment fausse, servit parfois de justification aux révolutionnaires pour accuser les nobles d’être de faux Français et de mauvais patriotes. L’instrumentalisation des Gaulois n’est pas une spécificité récente.

Mais les Gaulois jouent parfois un tout autre rôle dans notre imaginaire. Dans le roman à succès du XVIIe siècle, L’Astrée d’Honoré d’Urfé, les personnages principaux sont supposés être des Gaulois. Ils ne présentent aucune ressemblance ni avec Astérix, ni avec le Vercingétorix de la IIIe République, ni avec les véritables Gaulois. Dans le roman, les Gaulois sont un peuple bucolique de bergers pacifiques et délicats, conduit par des druides supérieurement savants à la théologie quasi chrétienne. La crédibilité historique est absolument inexistante : les Gaulois continuent à vivre tranquillement en plein Ve siècle de notre ère, alors qu’à cette époque, la romanisation était largement achevée et la christianisation presque complète. Certains habitent de vastes châteaux, c’est-à-dire des bâtiments typiquement médiévaux sans aucun rapport avec les demeures gauloises de l’Antiquité. Le monde d’Astrée est très loin de toute réalité historique. Il ne s’agit pas de le reprocher à l’auteur : l’objet de son livre n’a jamais été de faire découvrir les véritables Gaulois. Le monde où il fait évoluer ses personnages est un monde idéal, utopique, mélangeant les éléments de plusieurs époques, qui permet de projeter et de faire vivre les valeurs qu’il défend, à commencer par la vie simple et rustique menée par des bergers aux sentiments purs et sincères. Ce roman ne parle pas des Gaulois, il parle aux Français du XVIIe siècle, en utilisant les Gaulois comme une métaphore. Astrée et Astérix sont totalement différents mais il ont quelque chose en commun : ils servent de point de comparaison pour faire naître une réflexion chez les lecteurs contemporains des ouvrages dont ils sont les héros à la fois familiers et lointains.

Honoré d’Urfé n’a pas d’ailleurs inventé les Gaulois qu’il met en scène. L’image qu’il se fait de ce peuple n’est pas uniquement la sienne, c’est celle qui avait cours dans certains milieux lettrés.

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Les Gaulois du XVIIe siècle, en costume d’époque (mais laquelle ?)

On la trouve en particulier chez les érudits du chapitre de la cathédrale de Chartres. Les chanoines de ce grand sanctuaire marial avaient en effet élaboré au fil des siècles un mythe aussi superbe que peu crédible pour expliquer les origines de leur cathédrale. Dans ce beau récit, les Gaulois sont considérés comme un peuple fort sage guidé par des druides très savants (cette idée vient d’une remarque de César car il mentionne la réunion des druides gaulois dans la forêt des Carnutes, le peuple de la région de Chartres, et on sait que cette réunion n’est pas une légende), qui vénéraient déjà la divinité dans son unicité (dans la logique de ces clercs, si les druides étaient savants, alors, ils devaient nécessairement avoir une sorte de prescience de la Trinité). Ils attendaient le Divin Enfant qu’une Vierge devait mettre au monde (de même, du point de vue des clercs, si les druides étaient savants, alors, forcément, ils avaient lu la Bible et la prophétie d’Isaïe). Ce serait donc en reconnaissance de leur grande piété que la Vierge Marie elle-même aurait envoyé à Chartres la chemise qu’elle portait le jour de Noël.

Évidemment, tout cela est faux mais on voit que l’image des druides et des Gaulois que se faisaient les chanoines est à mille lieux de la moindre gauloiserie. En revanche, leur volonté de faire remonter leur sanctuaire à l’époque gauloise est intéressante. Il s’agit pour eux de revendiquer la plus grande ancienneté possible, afin d’augmenter le prestige de leur cathédrale et de réclamer une prééminence symbolique sur les autres lieux sacrés du christianisme en France. C’est dans ce but qu’ils sont allés chercher les Gaulois. Dans la réalité, si la présence d’une relique supposée être une chemise de la Vierge est attestée à Chartres à partir du Xe siècle, rien n’autorise à remonter plus loin et rien ne permet même de dire que les Gaulois du secteur aient jamais eu une dévotion particulière envers la moindre figure féminine. Les positivistes du XIXe ont cru pouvoir conclure de ce récit centré sur la figure de Marie que son culte avait remplacé un ancien culte païen à quelque déesse de grande importance, comme Isis, mais rien ne l’atteste. On n’a en fait aucune trace archéologique ni aucune source écrite concernant la moindre déesse antique dans ce lieu. En réalité, les Gaulois n’ont probablement strictement rien à voir dans l’histoire de la cathédrale de Chartres, et la Vierge Marie n’a probablement succédé à aucune déesse en particulier dans ce lieu. C’est la présence de la relique  (dont l’origine reste mystérieuse) qui a lancé le sanctuaire et le pèlerinage au Moyen Âge et absolument aucun élément datant de l’Antiquité ne peut y être rattaché. Mais les chanoines voulaient écrire leur histoire en expliquant la naissance de leur cathédrale et ils ont sur-interprété tout ce qui leur permettait de remonter le plus loin possible (et même beaucoup plus loin que ça).

Ils ne sont pas les seuls. Beaucoup de savants médiévaux ont cherché à reconstituer l’histoire de leur sanctuaire, de leur ville, de leur famille et, devant l’absence de sources pour certaines époques (en particulier la période mérovingienne), ils n’ont pas hésité à broder, avec une imagination parfois fertile.

À Reims, profitant de la proximité des noms, les érudits avaient ainsi convoqué la figure de Remus, le jumeau de Romulus, fondateur de Rome. D’après le mythe romain, Remus s’était moqué du sillon tracé par son frère pour marquer le territoire de la cité qu’il venait de fonder et s’était fait tuer aussitôt par Romulus. Mais les Rémois imaginèrent que Remus, ayant survécu (ou, si lui était mort, ses fidèles soldats), avait fondé la ville de Reims et était l’ancêtre des Rèmes (nos ancêtres les Gaulois devenant ainsi Italiens et descendants des Troyens). De même, une autre légende voulait que le fils d’Hector et Andromaque ne soit pas mort à la fin de la guerre de Troie et, rebaptisé Francus, soit l’ancêtre des Francs. Voilà donc et les Gaulois et les Francs venus de Troie ! Les lettrés des Moyen Âge et de la Renaissance aimaient établir des généalogies combinant tous les peuples et individus glorieux de l’Antiquité, mélangeant joyeusement les origines (d’autant qu’ils adjoignaient volontiers les généalogies bibliques aux généalogies païennes). S’ils mettaient en avant des ancêtres, ce n’était pas pour distinguer des ethnies ou des races continues à travers l’histoire et définir de cette façon des peuples (ça, c’est plutôt une préoccupation des XIXe et XXe siècles), c’était pour se donner du prestige et inscrire leur famille, leur ville ou leur pays dans de longues lignées renommées.

Hélas, depuis la fin du XXe siècle, les Gaulois ont pris une connotation raciale, voire raciste. Avec la montée du communautarisme dans certains quartiers, « gaulois » est devenu le moyen de distinguer un groupe selon son origine au milieu d’autres groupes. Cette évolution est fâcheuse. Les Gaulois avaient toujours servi jusqu’ici à unir les Français en les rattachant tous au même passé lointain fantasmé. C’est ainsi que Goscinny, dont les parents étaient des juifs d’Europe de l’Est (Pologne et Russie), est devenu pour tout le monde le plus fameux fils de Gaulois de France. Mais « nos ancêtres les Gaulois » ont changé en même temps que notre pays, qui a de plus en plus de mal à assimiler les nouveaux venus. Au lieu d’unir, ils servent désormais à diviser et nourrissent des polémiques, des querelles, des insultes.

Pourtant, oui, les Gaulois sont nos ancêtres à tous. Ils ne sont pas les ancêtres de ceux qui pourraient affirmer avec certitude descendre de gens vivant en Gaule au Ier siècle av. J.-C. (ce qui ne ferait pas grand-monde, car personne ne peut prouver une telle chose), encore moins de ceux qui n’auraient que des ancêtres gaulois au Ier siècle (c’est-à-dire très probablement personne à l’heure actuelle), ils sont les ancêtres du peuple français en tant que peuple. Nous nous servons d’eux depuis des siècles pour construire notre propre légende, notre propre roman. Ils nous accompagnent au fil du temps pour donner de l’ancienneté et de la continuité, de la solidité et du prestige à la nation que nous formons. L’héritage culturel qu’ils nous ont laissé n’est pas le seul que nous ayons reçu et ce n’est sans doute pas le plus important. Mais nous avons un lien particulier avec eux parce que nous vivons sur un territoire qu’ils sont les premiers à avoir organisé et que nous retrouvons des traces concrètes de leur présence. Quand nous nous référons à eux, nous nous ancrons dans le passé pour mieux pouvoir nous projeter dans l’avenir. Rendons-leur la place d’honneur qui leur revient.

Et continuons à découvrir, grâce aux archéologues et aux historiens, qui étaient les véritables Gaulois, sans les confondre avec ceux qui peuplent notre imagination.

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Vercingétorix, tel qu’il se faisait représenter lui-même : plus Alexandre le Grand que Barbare chevelu…
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